Celui qui avait un jour déclaré préféré un rattachement de la Wallonie à l’Allemagne plutôt qu’à la France, qui a dit à la VRT que Charleroi était une ville en sous-développement ou qui appelle l’architecte de la ville son « bouwmeester », a désormais la ferme intention d’éradiquer le Coq wallon.
C’est ainsi qu’un appel à projets doit prochainement être lancé pour doter Charleroi d’un nouveau logo expurgé du Coq wallon.
La raison? Paul Magnette (PS) estime que « l’animal renvoie trop à l’image de Jean-Claude Van Cauwenberghe, l’ancien homme fort de Charleroi aujourd’hui tombé en disgrâce », selon L’Écho. Grotesque erreur historique de la part de Paul Magnette : le Coq wallon n’est pas lié à Jean-Claude et ses sbires. Il a été institué en 1913 par Pierre Paulus né à Châtelet.
Sur le plan artistique, c’est indiscutablement un chef-d’œuvre.
Mais à l’étranger, le Coq wallon est déjà remplacé par les cinq points en forme de « W » (il faut en deviner la signification !) de Maître Demotte.
Le Commissariat général au Tourisme (CGT) a lui aussi décidé de privilégier le nouveau logo et il en sera de même pour les organismes subsidiés par le CGT, c’est-à-dire les 5 fédérations touristiques provinciales, les 42 maisons du tourisme en Wallonie et les syndicats d’initiative.
Avec la bénédiction du ministricule du Tourisme Paul Furlan qui est occupé à se planter dans l’organisation du bicentenaire de Waterloo (2015)…
Imagine-t-on un seul instant l’Écosse et la Flandre abandonner leur lion emblématique ?
Conclusion du R.W.F. : seule une union avec la France fera de la Wallonie une grande région touristique de France.
Elle bénéficiera des mêmes moyens de promotion que l’Alsace ou la Champagne.
Source : L’Echo
Histoire du Coq wallon à destination de l’inculte Paul Magnette (extrait de Wikipedia)
Au 19e siècle, le coq s’est affirmé comme emblème de la République française.
Finalement, l’Assemblée wallonne, regroupant la majorité des parlementaires wallons de l’époque, décide :
« La Wallonie adopte le coq rouge sur fond jaune, cravaté aux couleurs nationales belges ». L’histoire glorieuse de la Principauté de Liège, faite de luttes pour les libertés (Charte de Huy, Paix de Fexhe, le Perron, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du Congrès de Polleur…) inspire les couleurs, le cri et la devise : le coq hardi de gueules sur or, avec le cri « Liberté » et la devise « Wallon toujours ! ».
Le peintre Pierre Paulus est sollicité par Paul Pastur. Son œuvre est adoptée officiellement le 3 juillet 1913 par une commission d’artistes. Il sera reconnu officiellement par le décret du Conseil culturel de la Communauté française (28 juillet 1975) puis par le décret du Parlement wallon (23 juillet 1998).
Le coq wallon se distingue du coq français par deux traits : il est hardi (c’est-à-dire que sa patte droite est levée, signe d’un coq combattant) et le bec est fermé. Le jaune et le rouge, couleurs liégeoises, furent choisis pour souligner le rôle important joué par les Liégeois dans la formation de la conscience wallonne.
Source : http://www.rwf.be/?p=11221
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