9 MARS 2014
-->Le Premier Ministre a choisi définitivement sa partition politique et sa musique de campagne. L’homme, qu’on a souvent comparé à un chanteur d’opéra, répétera inlassablement –comme dans les chœurs de La Monnaie- l’élément de langage selon lequel son gouvernement a “stabilisé le pays”.
Paradoxe total: car c’est précisément une forte instabilité qui serait le meilleur -sinon le seul- atout pour que l’homme arrive à se succéder à lui-même dans un hypothétique Di Rupo 2.
C’est que l’opinion publique wallonne et bruxelloise est tellement assoupie que l’homme de la rue est souvent benoîtement persuadé que le papillon ne peut que poursuivre, quasi automatiquement, son vol politique. Le sérail, lui, sait que s’il y a bien quelque chose qui n’est pas du tout stabilisé, c’est bien Elio Di Rupo lui-même au 16 rue de la Loi. Et les pronostics, s’ils varient selon les observateurs, donnent pour l’heure seulement de 2 à 5 chances sur 10 (les vraiment très optimistes) à Di Rupo de se succéder à lui-même cette fois pour carrément cinq ans, élément de durée pas anodin. Décryptage en dix points pour mieux comprendre l’enjeu:
1) Il est une règle élémentaire en politique: ne jamais avouer ses ambitions brûlantes. D’ailleurs, si l’on n’en à point, mieux vaut choisir illico un tout autre métier. La vérité crue est que l’ambitieux Elio- qui risqua jadis l’exclusion du sacro-saint parti- a toujours rêvé de le conquérir, ce 16 rue de la Loi. Il n’y est pas arrivé “par hasard”, quoiqu’il en dise. Nul doute là-dessus: pas plus sur le fait qu’il fera évidemment tout, avec l’acharnement inlassable qui est le sien, pour y rester.
Ce qui est vrai, avec le recul, c’est qu’il est déjà assez invraisemblable qu’il y soit parvenu. “Cela a été le résultat d’une situation donnée”, disait-il l’autre jour à Pascal Vrebos, faisant allusion aux 511 jours de la folle crise d’après le scrutin de 2010. C’est on ne peut plus exact.
2) C’est aussi tout son problème. Car en Flandre, tous les partis, jusqu’à la N-VA, se focalisent désormais uniment sur le socio-économique. Ce que certains appellent, un brin pompeusement, les “années Di Rupo” sont juste considérées au Nord comme une période de crise institutionnelle et exceptionnelle désormais quasi périmée. Raisonnement basic: puisqu’on en est sorti, retour au “business as usual”.
Place à la lutte pour la compétitivité de l’industrie, qui, tiens, est au Nord.
Et plus de bonne raison de “tolérer” un socialiste, en outre wallon, comme Premier Ministre.
3) Il faut bien photographier ceci: que la Flandre (60% des belges) va voter largement au centre-droit, d’ailleurs parfois très droit. Toutes les gauches confondues (socialistes du SPa en capilotade, écologistes de Groen, gauchos du PVDA+) ne représenteraient plus que 21% de l’électorat flamand.
Conclusion: ce sera vachement plus difficile de faire avaler à la Flandre la seule idée qu’un socialiste wallon redevienne à nouveau locataire du Seize, là où le CD&V se sent tellement chez lui.
Tout se résume par un rire: celui qui échappa, il y a quelques mois, à une joyeuse bande de politiques flamands de haut niveau sur le plateau de la chaîne flamande Vier: “Un Di Rupo 2?” Esclaffement général, comme pour une blague de Bert Kruismans. Et hautement révélateur.
4) Oh, ce n’est pas qu’il n’y ait pas mis du sien, “Elio”, comme on dit aussi désormais en Flandre. On lui y sait gré de ses efforts pour causer un néerlandais devenu même tellement acceptable qu’il s’est risqué à apparaître dans quelques-uns de ces talk-shows télé si populaires en Flandre et qui échappent un peu à la compréhension francophone. C’est que les politiques du Nord s’en servent avant tout pour apparaître comme des “gens normaux”. Pour montrer qu’ils ont, tantôt de l’humour, tantôt de petits défauts sympa, tantôt des émotions. Le hic, c’est que le style Di Rupo est plutôt de tout maîtriser jusqu’à l’obsession. Une mécanique faite de gestes attendus, de discours prudents ou juste répétitifs, qui produit peu de cette authenticité si recherchée par les flamands. (à RTL-TVI, parfois les mêmes réponses mot pour mot que lors de son dernier passage d’il y a un an et demi)
Certes, l’homme a déroulé inlassablement jusqu’à l’excès le storytelling de son enfance d’immigré, certes il a montré à toutes les caméras la valise-relique en carton de son papa ou (sur Vier) la charrue de son grand-père, mais c’était toujours Elio le Premier Ministre, pas Elio le bon gars qui vient de Mons. Certes, il s’est un peu dénudé (changement de chemise) pour les reportages intimistes de ”Kroost” (Vier), mais ce n’est pas pour autant une mise à nu.
On le voit au foot, mais aime-t-il vraiment le ballon rond? Il est gay assumé mais, bizarrement, il n’aime apparemment guère en parler. (Qu’est-ce qui le passionne en dehors du pouvoir? A-t-il un cœur qui bat parfois la chamade, un esprit qui chavire?)
Si fortiche en communication, Di Rupo n’a pas saisi cet angle typiquement flamand: les “bekende vlamingen” populaires (Tom Boonen, Kim Cleysters, Tia Hellebaut, Sven Nys…) se comportent comme des people modestes. Di Rupo est resté dans sa fonction de “Monsieur Belgique”, avec un com’ parfois vite pompeuse. D’où la réaction fréquente: mais pour qui se prend-il ce “Mandela à la belge”? Adepte à ses heures du même style présidentiel -largement moqué par les cartoonistes du Nord pour son souci d’être vu partout- le Ministre-Président flamand Kris Peeters veille bien, lui, à compenser en joyeux divertissements parfois ras du gazon.
5)Tiens, parlons-en d’ailleurs de Kris Peeters, le “numero uno”, le George Clooney, l’ “acteur” (le mot adéquat) principal d’un CD&V qui tient largement dans ses mains le devenir d’Elio Di Rupo.
A qui, élément peu relevé, les sociaux-chrétiens n’ont pas vraiment pardonné les votes sur l’extension de l’euthanasie aux mineurs par une majorité éthique alternative (dont la N-VA). Ca laisse, mine de rien, autant de traces chez les sociaux-chrétiens que, jadis, l’octroi du droit de vote des étrangers pour les libéraux du Nord.
Et le CD&V, qui est tout sauf unanime, a du coup plein de fers au feu possibles, sur base d’un objectif principal bien établi: Kris Peeters doit rempiler comme Premier Ministre de Flandre. (là où il y aura désormais, tout comme d’ailleurs en Wallonie, 70% des compétences).
-Premier fer au feu possible: l’idée risquée et largement hasardeuse (à nouveau pas de majorité au Nord) d’une tripartite qui rejeterait la N-VA pour cinq ans partout dans l’opposition, avec l’espoir d’envoyer ainsi définitivement ad patres Bart De Wever et ses troupes. Un cadeau que le CD&V emballerait forcément du ruban du 16 rue de la Loi: pour la révélation Koen Geens par exemple. Accessoirement, tiens, l’ex-chef de Cabinet et meilleur pote de Kris Peeters, au profil acceptable par tous les partis.
-Second fer au eu possible: Kris Peeters et Bart De Wever concrétisent leurs fleurets mouchetés de scrutin de St Valentin (les deux hommes veillent quasi amoureusement et prudemment à ne jamais s’étriper) et ledit Peeters prend la tête d’un gouvernement flamand assez parfumé au confédéralisme. Avec une sorte de Ministre-Président bis zyeutant tout depuis l’Hôtel de Ville d’Anvers sans prendre trop de responsabilités finales. (Et peut-être Liesbeth Homans, l’indispensable bras droit de De Wever, en relais direct comme ministre N-VA). Une bonne question alors: quelles garanties la N-VA obtiendrait-elle d’accompagner à son tour, le jour venu, le CD&V au gouvernement fédéral? Vous savez, le truc qui prend plein de temps à se former en Belgique alors qu’un gouvernement régional, ça peut se nouer fissa (on rappelle que Kris Peeters avait déjà laissé Herman Van Rompuy se débrouiller au fédéral, bouclant sans se gêner son propre gouvernement flamand)
Bref, retenez ceci: ce qui se passera pour former le Gouvernement flamand sera caital pour déterminer qui sera au 16 rue de la Loi.
6) Le fameux élément de langage “Laissons la parole aux électeurs” est souvent une formule toute faite pour crédules. Pourtant, le 25 mai, l’avenir d’Elio Di Rupo pourrait bien être suspendu, cette fois, a peu de choses: genre à 1% ou 2% de plus ou de moins pour l’un ou l’autre parti.
Exemple: cette N-VA qui apparaît en bonne forme, comme l’évident pari perdu de l’équipe Di Rupo qui proclamait jadis “qu’on la jugerait à l’aune du recul de la
N-VA”. Si, ce fut dit. Reste à voir si la N-VA prendra cette fois, selon l’expression anversoise, le “tram 2” (cantonnée dans la vingtaine de %) ou le “tram 3” (plus de 30% au lieu des 28,6% de 2010).
Et qu’arriverait-il si le CD&V, aujourd’hui si confiant, (finalement le seul parti flamand de la majorité à apparaître en léger mieux) se ramassait subitement une claque?
Et quid des libéraux du Nord -cible première de l’autre parti libéral qu’est la N-VA- et du Sud, avec un Didier Reynders en sérieuse embuscade. Et qui finit par user son rasoir à rêver chaque matin d’être Premier Ministre, avec, si l’ouverture se faisait, l’appui évident de son parti.
C’est l’effet-papillon: un petit malus ou bonus électoral peut avoir un formidable impact sur le choix du Premier Ministre des cinq années à venir.
7) Autre paradoxe: si Elio Di Rupo est assurément très populaire, cela ne se traduit pas en retombées positives pour le PS, dont il est pourtant toujours président en titre.
Que du contraire. De baromètre en baromètre, la température des sondages est plutôt fraîche: juste en dessous ou juste au-dessus des 30%, bref loin derrière les 36% de 2010.
En interne, on y table beaucoup sur la mobilisation de campagne, un “effet Di Rupo”, pour remonter le courant électoral en dernière minute, histoire de préserver techniquement un max de sièges dans cet enjeu devenu crucial qu’est le vote pour la Chambre (ou on retrouvera désormais physiquement Bart De Wever, c’est dire).
Espoir complexe. Si le Hainaut socialiste apparaît en ordre de marche, la situation liégeoise suscite bien des insomnies au Bd de l’Empereur. Non seulement les camarades du cru se querellent-ils pour de pures raisons intra personnelles (les couteaux tirés allant jusqu’à retrancher des listes le ministre Jean-Pascal Labille, pourtant porteur en voix du fort réseau d’influence des mutualités…) mais encore certains d’entre eux, et pas qu’un, risquent-ils le coup de tonnerre de foudres judiciaires. Le spectre du cauchemar carolo de 2007 rode toujours: cette fois en bords de Meuse. Et il fait presque davantage peur à d’aucuns, d’ici le 25 mai, que la grille d’analyse marxiste du botaniste ornithologue Raoul Hedebouw et de son PTBGo, si mis en avant -c’est de bonne guerre électorale- par les libéraux.
8) En fait, ce que d’aucuns redoutent, au PS, c’est ce phénomène électoral qu’on ne voit parfois même pas venir dans les Etats-Majors: celui de la “bonne claque”, celui du sympathisant traditionnel qui, pour une fois, entend donner une “bonne petite leçon” à ses élus habituels. C’est qu’au nom de la lutte contre la N-VA et, partant, du soutien aux partis flamands, les militants ont l’impression d’avoir souvent dû avaler de bien grosses couleuvres du genre “Serpents dans l’avion socialiste”. En confidence, bien des élus locaux vous confessent qu’ils ont parfois bien du mal à endiguer certaines colères. Marginalement pour ce qui est de Maggie De Block ou du sort réservé aux réfugiés afghans (les rangs du PS ne sont plus préservés des xénophobes) Mais plus massivement pour ce qui est de l’exclusion, du sort réservé aux chômeurs et cohabitant wallons, et pas que des jeunes. Vrai danger social à retardement puisque, lorsque le dernier filet de sécurité sociale se troue, c’est vers la solidarité familiale que tout le poids est reporté. Que la FGTB wallonne organise des manifestations sur le sujet à quelques semaines d’élections cruciales, on a connu meilleur climat chez les camarades.
9) Ce n’est assurément pas par hasard si Elio Di Rupo, l’autre jour, chez Pascal Vrebos, sur RTL-TVI, a repris le rôle du socialiste protecteur des faibles, agitant le “bouclier social” de la grande mythologie publicitaire du POB, du PSB et du PS. Il se dit que le Premier Ministre a parfois été en interrogation quant à son successeur ff, Paul Magnette, notamment lorsque celui-ci a lâché son intention de taxer les loyers; et ce à la veille d’un enjeu qui ne souffre cyniquement pas la moindre gaffe, même si l’on n’en pense pas moins.
Comme si Magnette avait perdu de vue que ce qu’une bonne partie de l’électorat du PS veut d’abord, ce n’est pas forcément qu’on s’en prenne aux riches, aux banquiers et autres nantis. Ce qu’il veut surtout, c’est qu’on aide classiquement les pensionnés, les plus démunis, les pauvres.
10) Voici donc le destin d’Elio Di Rupo Premier Ministre suspendu à un fil noué d’inconnues. Avec deux jokers en poche:
--Sa position et ses relais lui permettront sans doute d’opter, s’il le faut, vers la voie classique du reclassement des politiques belges de quelque importance: l’Europe ou l’International.
--Quoi qu’il advienne aux élections, il est assuré de rester un temps Premier Ministre d’un pays en affaires courantes. Dont les citoyens sont déjà inondés d’insensées promesses électorales par milliards. Comme si les politiques gommaient pour l’électeur cette cruelle réalité: les caisses sont vides.
Donc, dès le 26 mai, on prend le pari que vous entendrez le discours sur la nécessité de former un gouvernement asap (“aussi vite que possible”) pour éviter tout déraillement, tout dérapage de la situation budgétaire. De quoi augmenter un chouia les chances d’un Di Rupo 2.
Même si la “recette belge” a d’évidence plein de grumeaux.
Michel HENRION
dimanche 9 mars 2014
mardi 25 février 2014
Di Rupo à coeur ouvert (et dos nu).
Par: Loïc Struys 25/02/14 Source: VIER
Il n'y avait pas que le dos de Di Rupo dans l'émission "Kroost" sur VIER lundi soir. Le Premier ministre est revenu sur son parcours, déjà évoqué certes, avec un humanisme salué dans son ensemble par les internautes flamands et francophones.
Avant même sa diffusion lundi soir, l'émission "Kroost" réalisée par Eric Goens (déjà auteur du docu "Notre fille s'appelle Delphine", avec Sybille de Sélys Longchamps) avait fait parler d'elle. En cause, un teaser qualifié de choquant par certains dans lequel Elio Di Rupo apparaît le dos nu entre deux chemises. Une image tournée dans la chaleur du 21 juillet, jour de l'accession au trône du roi Philippe loin du propos principal du portrait de lundi soir.
"Bordel"
Lundi soir, Elio Di Rupo s'est mis à nu. Au sens figuré. Filmé dans l'intimité de son domicile montois "un paradis sur terre depuis 1985" ou sur les traces de son enfance désoeuvrée, le socialiste a remonté la ligne du temps, préface du destin hors norme du premier homme politique francophone à accéder au poste de Premier ministre depuis Edmond Leburton en 1974.
Accompli professionnellement, l'homme relativise ses manques. "Tu ne peux pas tout avoir dans la vie. Je n'ai pas tout. Ma vie de célibataire me permet d'avoir un degré de disponibilité. C'est un choix, ça ne l'a pas toujours été" évoque-t-il après s'être excusé "du bordel" qui règne dans un endroit où il est rarement. "Cela m'arrive de m'allonger dans le divan et de laisser la télévision me regarder. C'est rare, mais ça m'arrive. Peut-être trois fois par an".
Lire aussi
Alain Destexhe réagit à la polémique
Destexhe, choqué par la nudité de Di Rupo? Vraiment?
Elio Di Rupo se dénude: "Le summum de l'indécence"
Privé d'un papa décédé presque un an jour pour jour après sa naissance, le petit Elio vit avec sa maman séparé de la fraterie, placée dans un orphelinat de Morlanwelz. "Maman a refusé que j'y aille. Quand papa est parti chercher des poulets à vélo - juste avant de mourir -, je pleurais, il m'a pris et m'a mis dans les bras de ma mère en disant: Occupe-toi d'Elio. Et donc, elle n'a jamais voulu que je quitte le foyer. Elle m'a toujours gardé".
Des périodes délicates, Elio Di Rupo en connaîtra d'autres, comme au milieu des années nonante, lorsqu'il fut accusé d'actes pédophiles. Le 19 novembre 1996, la Belgique, encore en plein traumatisme Dutroux, découvre dans la presse son nom associé à une enquête pour pédophilie.
"C'est une période très noire de ma vie et surtout de la sienne", admet Franco, son frère, appelé à la rescousse vers 3h du matin. "Il me téléphone et me dit: "voilà, demain c'est le bordel dans les journaux flamands. On m'accuse d'être (hésitation) tout ce que vous savez".
"Mon frère m'a beaucoup aidé dans les moments les plus critiques. C'est tellement dur, tellement énorme que j'ai hésité (réflexion). Je ne voulais pas nuire au gouvernement. Et mon frère me disait: tu n'as rien à te reprocher, tu ne bouges pas. Et je n'ai pas bougé", avant d'admettre que sans ce soutien moral, le cours des choses aurait peut-être changé. Au point de lui sauver la vie.
"Je me suis dit qu'il était impossible de vivre avec une étiquette de pédophile. C'est l'horreur. C'est la chose la plus insupportable, c'est ignoble", ne comprenant toujours pas pourquoi personne n'avait investigué. Des confessions saluées par de nombreux téléspectateurs flamands qui ont souligné l'authenticité d'un homme loin du politique.
Source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/1540/TV/article/detail/1800574/2014/02/25/Di-Rupo-a-coeur-ouvert-et-dos-nu.dhtml
Il n'y avait pas que le dos de Di Rupo dans l'émission "Kroost" sur VIER lundi soir. Le Premier ministre est revenu sur son parcours, déjà évoqué certes, avec un humanisme salué dans son ensemble par les internautes flamands et francophones.
Avant même sa diffusion lundi soir, l'émission "Kroost" réalisée par Eric Goens (déjà auteur du docu "Notre fille s'appelle Delphine", avec Sybille de Sélys Longchamps) avait fait parler d'elle. En cause, un teaser qualifié de choquant par certains dans lequel Elio Di Rupo apparaît le dos nu entre deux chemises. Une image tournée dans la chaleur du 21 juillet, jour de l'accession au trône du roi Philippe loin du propos principal du portrait de lundi soir.
"Bordel"
Lundi soir, Elio Di Rupo s'est mis à nu. Au sens figuré. Filmé dans l'intimité de son domicile montois "un paradis sur terre depuis 1985" ou sur les traces de son enfance désoeuvrée, le socialiste a remonté la ligne du temps, préface du destin hors norme du premier homme politique francophone à accéder au poste de Premier ministre depuis Edmond Leburton en 1974.
Accompli professionnellement, l'homme relativise ses manques. "Tu ne peux pas tout avoir dans la vie. Je n'ai pas tout. Ma vie de célibataire me permet d'avoir un degré de disponibilité. C'est un choix, ça ne l'a pas toujours été" évoque-t-il après s'être excusé "du bordel" qui règne dans un endroit où il est rarement. "Cela m'arrive de m'allonger dans le divan et de laisser la télévision me regarder. C'est rare, mais ça m'arrive. Peut-être trois fois par an".
Lire aussi
Alain Destexhe réagit à la polémique
Destexhe, choqué par la nudité de Di Rupo? Vraiment?
Elio Di Rupo se dénude: "Le summum de l'indécence"
Privé d'un papa décédé presque un an jour pour jour après sa naissance, le petit Elio vit avec sa maman séparé de la fraterie, placée dans un orphelinat de Morlanwelz. "Maman a refusé que j'y aille. Quand papa est parti chercher des poulets à vélo - juste avant de mourir -, je pleurais, il m'a pris et m'a mis dans les bras de ma mère en disant: Occupe-toi d'Elio. Et donc, elle n'a jamais voulu que je quitte le foyer. Elle m'a toujours gardé".
Des périodes délicates, Elio Di Rupo en connaîtra d'autres, comme au milieu des années nonante, lorsqu'il fut accusé d'actes pédophiles. Le 19 novembre 1996, la Belgique, encore en plein traumatisme Dutroux, découvre dans la presse son nom associé à une enquête pour pédophilie.
"C'est une période très noire de ma vie et surtout de la sienne", admet Franco, son frère, appelé à la rescousse vers 3h du matin. "Il me téléphone et me dit: "voilà, demain c'est le bordel dans les journaux flamands. On m'accuse d'être (hésitation) tout ce que vous savez".
"Mon frère m'a beaucoup aidé dans les moments les plus critiques. C'est tellement dur, tellement énorme que j'ai hésité (réflexion). Je ne voulais pas nuire au gouvernement. Et mon frère me disait: tu n'as rien à te reprocher, tu ne bouges pas. Et je n'ai pas bougé", avant d'admettre que sans ce soutien moral, le cours des choses aurait peut-être changé. Au point de lui sauver la vie.
"Je me suis dit qu'il était impossible de vivre avec une étiquette de pédophile. C'est l'horreur. C'est la chose la plus insupportable, c'est ignoble", ne comprenant toujours pas pourquoi personne n'avait investigué. Des confessions saluées par de nombreux téléspectateurs flamands qui ont souligné l'authenticité d'un homme loin du politique.
Source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/1540/TV/article/detail/1800574/2014/02/25/Di-Rupo-a-coeur-ouvert-et-dos-nu.dhtml
Libellés :
Elio Di Rupo,
Eric Goens,
Kroost,
Loïc Struys,
VIER
Pays/territoire :
Mons, Belgique
vendredi 24 janvier 2014
Mexique : Un ex-bras droit d’Elio Di Rupo a rabattu des fonds pour une mafia sud-américaine.
Joaquín Guzmán, ici en 1993, dirige le puissant cartel de la drogue mexicain de Sinaloa. (Belga)
De 2007 à 2009, des hommes d’affaires établis en Floride ont tiré les ficelles d’une vaste escroquerie à l’échelle mondiale. La fraude a fait des milliers de victimes dans 110 pays. Elle rappelle l’affaire Madoff, du nom de ce milliardaire américain condamné à 150 ans de prison en juin 2009.
Des investisseurs des quatre coins du globe ont été attirés par des placements à très hauts rendements. D’autres pensaient financer des usines de biocarburant. Ils ont été grugés. L’argent a été retrouvé sur des comptes secrets en Arizona à l’occasion d’une enquête sur le trafic de stupéfiants. Le magot aurait enrichi les hommes d’affaires en question, Daniel Fernandes Rojo Filho et Pedro Benevides. Ceux-ci sont les patrons d’une mystérieuse holding nommée «DWB» qui chapeautait toute l’opération.
Outre l’escroquerie en question, ces deux hommes sont suspectés d’avoir blanchi de l’argent sale du cartel de la drogue mexicain de Sinaloa. Il s’agit d’une des organisations criminelles les mieux structurées au monde. Le blanchiment porte sur un minimum de 156 millions d’euros.
Plusieurs Belges sont impliqués dans cette affaire étonnante. Parmi eux figure un ancien bras droit d’Elio Di Rupo, l’ex-secrétaire communal de Mons Pierre Urbain, suspendu de ses fonctions lors de son inculpation en mars 2013 pour participation à une organisation criminelle, infraction à la législation bancaire et abus de confiance. Des sociétés pilotées par ces Belges et contrôlées par des Américains figurent parmi les structures utilisées pour rabattre des fonds vers des montages suspectés de servir au blanchiment de l’argent de la drogue.
Documents exclusifs à l’appui, Marianne livre ce samedi les clés pour comprendre cette saga. Drogues dures, voitures de luxe et lingots d’or: notre enquête plonge au cœur d’une internationale du crime en col blanc. Qui s’est infiltrée dans les milieux bancaires, économiques et politiques.
Philippe Engels et Anabel Hernandez
Source : http://www.mbelgique.be/2014/01/un-ex-bras-droit-delio-di-rupo-rabattu.html
Avoir : http://rue89.nouvelobs.com/2014/02/24/milliers-francais-roules-cartel-mexicain-250215
De 2007 à 2009, des hommes d’affaires établis en Floride ont tiré les ficelles d’une vaste escroquerie à l’échelle mondiale. La fraude a fait des milliers de victimes dans 110 pays. Elle rappelle l’affaire Madoff, du nom de ce milliardaire américain condamné à 150 ans de prison en juin 2009.
Des investisseurs des quatre coins du globe ont été attirés par des placements à très hauts rendements. D’autres pensaient financer des usines de biocarburant. Ils ont été grugés. L’argent a été retrouvé sur des comptes secrets en Arizona à l’occasion d’une enquête sur le trafic de stupéfiants. Le magot aurait enrichi les hommes d’affaires en question, Daniel Fernandes Rojo Filho et Pedro Benevides. Ceux-ci sont les patrons d’une mystérieuse holding nommée «DWB» qui chapeautait toute l’opération.
Outre l’escroquerie en question, ces deux hommes sont suspectés d’avoir blanchi de l’argent sale du cartel de la drogue mexicain de Sinaloa. Il s’agit d’une des organisations criminelles les mieux structurées au monde. Le blanchiment porte sur un minimum de 156 millions d’euros.
Plusieurs Belges sont impliqués dans cette affaire étonnante. Parmi eux figure un ancien bras droit d’Elio Di Rupo, l’ex-secrétaire communal de Mons Pierre Urbain, suspendu de ses fonctions lors de son inculpation en mars 2013 pour participation à une organisation criminelle, infraction à la législation bancaire et abus de confiance. Des sociétés pilotées par ces Belges et contrôlées par des Américains figurent parmi les structures utilisées pour rabattre des fonds vers des montages suspectés de servir au blanchiment de l’argent de la drogue.
Documents exclusifs à l’appui, Marianne livre ce samedi les clés pour comprendre cette saga. Drogues dures, voitures de luxe et lingots d’or: notre enquête plonge au cœur d’une internationale du crime en col blanc. Qui s’est infiltrée dans les milieux bancaires, économiques et politiques.
Philippe Engels et Anabel Hernandez
Source : http://www.mbelgique.be/2014/01/un-ex-bras-droit-delio-di-rupo-rabattu.html
Avoir : http://rue89.nouvelobs.com/2014/02/24/milliers-francais-roules-cartel-mexicain-250215
vendredi 20 décembre 2013
CUMULEO liste les mandats « oubliés » par Elio Di Rupo.
20 DÉCEMBRE 2013
Le site Cumuleo.be, spécialisé dans le recueil des mandats des politiques, annonce par communiqué avoir fait la somme des mandats « oubliés » de plusieurs politiciens comme par exemple la vice-Présidence de l’Internationale socialiste concernant Elio Di Rupo.
Elio Di Rupo (PS): Pendant 8 ans il n’a pas déclaré son mandat de gérant de Patrimons sprl (société qu’il détenait à 97%). « De plus il omet chaque année de déclarer son mandat de vice-président de l’Internationale Socialiste. Il n’a pas non plus jugé nécessaire de déclarer son mandat de membre de plein droit de la présidence du PSE (Parti Socialiste Européen), mandat qu’il a exercé jusqu’en septembre 2012. Au sein de l’Internationale Socialiste, il a également exercé un mandat de membre de l’exécutif à savoir celui de Président du Comité des Autorités Locales, mandat qui brille aussi par son absence dans ses différentes déclarations. »

Elio Di Rupo (PS): Pendant 8 ans il n’a pas déclaré son mandat de gérant de Patrimons sprl (société qu’il détenait à 97%). « De plus il omet chaque année de déclarer son mandat de vice-président de l’Internationale Socialiste. Il n’a pas non plus jugé nécessaire de déclarer son mandat de membre de plein droit de la présidence du PSE (Parti Socialiste Européen), mandat qu’il a exercé jusqu’en septembre 2012. Au sein de l’Internationale Socialiste, il a également exercé un mandat de membre de l’exécutif à savoir celui de Président du Comité des Autorités Locales, mandat qui brille aussi par son absence dans ses différentes déclarations. »
vendredi 23 août 2013
La com ultrapositive de Di Rupo.
ANTOINE CLEVERS Publié le vendredi 23 août 2013
"Le moins que l’on puisse dire, c’est que la com d’Elio Di Rupo n’est pas en vacances !"
Constat implacable que celui posé par Nicolas Baygert, expert en communication politique à l’UCL, face aux messages dont le Premier ministre PS abreuve les réseaux sociaux, Twitter et Facebook en particulier. Une communication ultrapositive qui a commencé le jeudi 29 juillet avec un premier message posté.
"Bonnes vacances à tous ! Depuis fin 2011, le gouvernement travaille d’arrache-pied, avec des résultats", écrivait-il (en fait, son équipe de com) sur Twitter.
Une photo y était jointe où l’on lisait quelques mesures adoptées par le gouvernement : "augmentation des salaires les plus bas; augmentation des pensions les plus basses et des allocations sociales; diminution des prix de l’énergie, des télécoms et des médicaments"; etc.
Depuis, il livre des messages similaires pratiquement tous les jours. Il se borne à rappeler les décisions populaires de son équipe et oublie savamment les plus douloureuses (hausse du précompte, diminution de la prime de rentrée, suppression des déductions vertes, etc.).
"C’est une com résolument positive, proche du storytelling gouvernemental", dit M. Nicolas Baygert. "Il met en avant les success stories. Il crée une atmosphère positive autour de lui, sans hésiter à réécrire l’histoire puisqu’il ne cite pas les moments les plus durs."
"Il pratique la méthode Coué en répétant que tout va bien", abonde Michel Hermans, politologue à Hec (ULg) et spécialiste des nouveaux médias.
En utilisant les réseaux sociaux, ajoute le professeur, Elio Di Rupo s’adresse directement à la population et évite le filtre des journalistes. "Grâce à Twitter, où l’on ne poste que des textes très courts, il a la possibilité de faire ressortir la substantifique moelle de son message."
Le spécialiste de l’UCL parle toutefois de "simulacre de proximité" puisque l’interaction est très limitée et qu’une équipe de com se cache derrière.
"L’ombre de la N-VA pèse sur lui", reprend son homologue de l’ULg. "L’objectif est d’éviter que ce parti ne soit encore davantage mis en avant. Louer comme il le fait des décisions collectives permet de dire : Serrons-nous les coudes et retrouvons-nous ensemble après les élections de 2014" pour former un gouvernement Di Rupo II. Sans la N-VA…
Réponse du berger à la bergère. Le député nationaliste Siegfried Bracke entamera le 2 septembre une tournée à travers la Flandre pour démonter l’action de l’exécutif…
Enfin, l’autre facette de la communication du Premier ministre est individuelle. Cela fait aussi quatre semaines qu’il bombarde les réseaux sociaux de ses "photos préférées 2013". Il apparaît sur les clichés aux côtés de citoyens lambda dans une posture souriante ou empathique, donc avantageuse. "Il entretient une image attrayante de lui-même", analyse M. Hermans.
Finalement, tout cela est-il efficace ? Sur le fond du message, on peut en douter. Mais le but n’est pas là…
Selon Nicolas Baygert, "il utilise une communication de marque", comme le font Adidas ou Coca-Cola par exemple. "L’idée est d’assurer une présence globale sur les réseaux, même pendant les vacances. À tout instant, le consommateur est en lien avec sa marque. C’est le même phénomène chez Elio Di Rupo."
"Il rappelle ainsi que le Premier ministre, c’est lui, et que le leader du Parti socialiste, c’est lui", termine Michel Hermans. "Il veut que le citoyen se souvienne de lui quoi qu’il arrive."
Source: http://www.dhnet.be/actu/belgique/la-com-ultrapositive-de-di-rupo-5216d96635706c46e236291b
"Le moins que l’on puisse dire, c’est que la com d’Elio Di Rupo n’est pas en vacances !"
Constat implacable que celui posé par Nicolas Baygert, expert en communication politique à l’UCL, face aux messages dont le Premier ministre PS abreuve les réseaux sociaux, Twitter et Facebook en particulier. Une communication ultrapositive qui a commencé le jeudi 29 juillet avec un premier message posté.
"Bonnes vacances à tous ! Depuis fin 2011, le gouvernement travaille d’arrache-pied, avec des résultats", écrivait-il (en fait, son équipe de com) sur Twitter.
Une photo y était jointe où l’on lisait quelques mesures adoptées par le gouvernement : "augmentation des salaires les plus bas; augmentation des pensions les plus basses et des allocations sociales; diminution des prix de l’énergie, des télécoms et des médicaments"; etc.
Depuis, il livre des messages similaires pratiquement tous les jours. Il se borne à rappeler les décisions populaires de son équipe et oublie savamment les plus douloureuses (hausse du précompte, diminution de la prime de rentrée, suppression des déductions vertes, etc.).
"C’est une com résolument positive, proche du storytelling gouvernemental", dit M. Nicolas Baygert. "Il met en avant les success stories. Il crée une atmosphère positive autour de lui, sans hésiter à réécrire l’histoire puisqu’il ne cite pas les moments les plus durs."
"Il pratique la méthode Coué en répétant que tout va bien", abonde Michel Hermans, politologue à Hec (ULg) et spécialiste des nouveaux médias.
En utilisant les réseaux sociaux, ajoute le professeur, Elio Di Rupo s’adresse directement à la population et évite le filtre des journalistes. "Grâce à Twitter, où l’on ne poste que des textes très courts, il a la possibilité de faire ressortir la substantifique moelle de son message."
Le spécialiste de l’UCL parle toutefois de "simulacre de proximité" puisque l’interaction est très limitée et qu’une équipe de com se cache derrière.
"L’ombre de la N-VA pèse sur lui", reprend son homologue de l’ULg. "L’objectif est d’éviter que ce parti ne soit encore davantage mis en avant. Louer comme il le fait des décisions collectives permet de dire : Serrons-nous les coudes et retrouvons-nous ensemble après les élections de 2014" pour former un gouvernement Di Rupo II. Sans la N-VA…
Réponse du berger à la bergère. Le député nationaliste Siegfried Bracke entamera le 2 septembre une tournée à travers la Flandre pour démonter l’action de l’exécutif…
Enfin, l’autre facette de la communication du Premier ministre est individuelle. Cela fait aussi quatre semaines qu’il bombarde les réseaux sociaux de ses "photos préférées 2013". Il apparaît sur les clichés aux côtés de citoyens lambda dans une posture souriante ou empathique, donc avantageuse. "Il entretient une image attrayante de lui-même", analyse M. Hermans.
Finalement, tout cela est-il efficace ? Sur le fond du message, on peut en douter. Mais le but n’est pas là…
Selon Nicolas Baygert, "il utilise une communication de marque", comme le font Adidas ou Coca-Cola par exemple. "L’idée est d’assurer une présence globale sur les réseaux, même pendant les vacances. À tout instant, le consommateur est en lien avec sa marque. C’est le même phénomène chez Elio Di Rupo."
"Il rappelle ainsi que le Premier ministre, c’est lui, et que le leader du Parti socialiste, c’est lui", termine Michel Hermans. "Il veut que le citoyen se souvienne de lui quoi qu’il arrive."
Source: http://www.dhnet.be/actu/belgique/la-com-ultrapositive-de-di-rupo-5216d96635706c46e236291b
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jeudi 27 juin 2013
L'ancien ministre Elio Di Pédo.
Il y a aussi tous ces témoignages (au moins une dizaine) à propose de l'ancien ministre Jean-Pierre G., ami de Di Rupo, et de ses sorties dans les boites de Liège, Mons ou Bruxelles, si possible homos. Un témoin explique qu'il visait les jeunes (une quinzaine d'années) qu'il voulait avec un point rouge lumineux, et qu'on les lui amenait.
Un autre explique que le ministre "possédait un album photo avec toutes les personnes avec lesquelles il a eu des relations sexuelles". Un troisième parle d’une affaire de pédophilie concernant G. a été étouffée et qu’un jeune s’est suicidé "suite à cette affaire". Elle peut retrouver le nom du jeune. un autre encore évoque ses "protections", ce qui n'a pas empêché G. de devoir démissionner en 1996 suite à des accusations de pédophilie.
Un autre témoin explique que l'un de ses amis a eu à faire il y a quelques années avec G. quand il avait 15 ans et fuguait régulièrement. Au cours de ces fugues il faisait des conneries, et pour les faire oublier « il lui suffisait de passer deux nuits avec Mr G. et il n'était plus inquiété ».
Un autre témoin qui a appelé la ligne ouverte par le juge en charge de l'enquête au début (et qui a été viré parce qu'il risquait de faire son travail) a déclaré que G. l'a saoulé dans plusieurs bistrots de Liège et l'aurait ensuite violé. G. se serait aussi rendu à plusieurs reprises au home Vert Bois pour aller y chercher des jeunes.
Autre témoignage: une femme qui faisait partie du monde politique et était alors pensionnée. Elle disait avoir appris de source sûre que dans le centre de placement la "MOHINETTE" à Dolembreux, on venait chercher des enfants le soir et on les ramenait le lendemain matin dans la voiture de G. La dame a dit cela à la gendarmerie, qui n'a rien fait.
Plusieurs témoins parlent de ses liens avec Nihoul, mais pensez-vous que les flics l'ont interrogé? Bien-sûr que non.
G. a même été blanchi de toutes les accusations de pédophilie, qui, certes, faisaient tâche tant elles étaient persistantes et concordantes. Pour cela, on s'est concentré sur deux témoignages qui dont leurs auteurs ont été décrédibilisés, une bonne vieille technique. Et finalement, on a dit que tout cela n'était qu'une "effrayante machination" contre les deux ministres, dont l'un est aujourd'hui le premier ministre belge.
Di Rupo avait aussi été mis en cause à l'époque, ainsi que nous l'explique en 1996 le quotidien Libération: "La demande de mise en accusation par la justice belge du vice-Premier ministre fédéral, Elio Di Rupo, et du ministre de l'Enseignement de la communauté francophone, Jean-Pierre Grafé, pour faits de pédophilie éveille désormais, dans une Belgique déjà déstabilisée par les scandales, le fantôme d'une crise de régime".
Lire l'article entier sur "Affaire Dutroux: il y avait d'autres caches"
Source : http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/06/24/27503065.html
Un autre explique que le ministre "possédait un album photo avec toutes les personnes avec lesquelles il a eu des relations sexuelles". Un troisième parle d’une affaire de pédophilie concernant G. a été étouffée et qu’un jeune s’est suicidé "suite à cette affaire". Elle peut retrouver le nom du jeune. un autre encore évoque ses "protections", ce qui n'a pas empêché G. de devoir démissionner en 1996 suite à des accusations de pédophilie.
Un autre témoin explique que l'un de ses amis a eu à faire il y a quelques années avec G. quand il avait 15 ans et fuguait régulièrement. Au cours de ces fugues il faisait des conneries, et pour les faire oublier « il lui suffisait de passer deux nuits avec Mr G. et il n'était plus inquiété ».
Un autre témoin qui a appelé la ligne ouverte par le juge en charge de l'enquête au début (et qui a été viré parce qu'il risquait de faire son travail) a déclaré que G. l'a saoulé dans plusieurs bistrots de Liège et l'aurait ensuite violé. G. se serait aussi rendu à plusieurs reprises au home Vert Bois pour aller y chercher des jeunes.
Autre témoignage: une femme qui faisait partie du monde politique et était alors pensionnée. Elle disait avoir appris de source sûre que dans le centre de placement la "MOHINETTE" à Dolembreux, on venait chercher des enfants le soir et on les ramenait le lendemain matin dans la voiture de G. La dame a dit cela à la gendarmerie, qui n'a rien fait.
Plusieurs témoins parlent de ses liens avec Nihoul, mais pensez-vous que les flics l'ont interrogé? Bien-sûr que non.
G. a même été blanchi de toutes les accusations de pédophilie, qui, certes, faisaient tâche tant elles étaient persistantes et concordantes. Pour cela, on s'est concentré sur deux témoignages qui dont leurs auteurs ont été décrédibilisés, une bonne vieille technique. Et finalement, on a dit que tout cela n'était qu'une "effrayante machination" contre les deux ministres, dont l'un est aujourd'hui le premier ministre belge.
Di Rupo avait aussi été mis en cause à l'époque, ainsi que nous l'explique en 1996 le quotidien Libération: "La demande de mise en accusation par la justice belge du vice-Premier ministre fédéral, Elio Di Rupo, et du ministre de l'Enseignement de la communauté francophone, Jean-Pierre Grafé, pour faits de pédophilie éveille désormais, dans une Belgique déjà déstabilisée par les scandales, le fantôme d'une crise de régime".
Lire l'article entier sur "Affaire Dutroux: il y avait d'autres caches"
Source : http://dondevamos.canalblog.com/archives/2013/06/24/27503065.html
mercredi 12 juin 2013
Bruxelles au cœur d'un scandale sexuel voire pédophile, Howard Gutman dément.

L’ambassadeur des Etats-Unis en Belgique, Howard Gutman, est accusé d’avoir eu recours à des prostituées et d’avoir approché des mineures lors de jeux sexuels, selon le tabloïd américain New York Post. Dans un communiqué, il a réfuté toutes ces accusations, s’estimant sali. Une enquête interne est en cours, menée par l’inspection du ministère des Affaires étrangères américain. L’ambassadeur n’a pas été suspendu de ses fonctions. Pour rappel, son immunité diplomatique empêcherait toute poursuite judiciaire à son encontre.
L’article du New York Post repose sur une dénonciation d’Aurelia Fedenisn, un ancien enquêteur du Département d’Etat américain, qui a dévoilé le fait que l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton aurait couvert plusieurs scandales à caractère sexuel au sein du Département. Mme Fedenisn se fonde sur un mémo révélant huit affaires concernant différents responsables du Département d’Etat.
Des prostituées, une mauvaise habitude?
Parmi celles-ci, détaillées dans ce mémorandum, des agents de la sûreté diplomatique qui protégeaient l'ancienne secrétaire d'Etat Hillary Clinton sont soupçonnés d'avoir "engagé des prostituées durant des voyages officiels à l'étranger", une pratique "endémique" selon l'inspection générale. Parmi ces cas, CBS cite celui d'un ambassadeur "soupçonné d'être client de prostituées dans un jardin public", mais sans plus de précisions. Il s’agirait de M. Gutma, selon le New York Post qui cite le memo en question: "L'ambassadeur abandonnait régulièrement ses agents de sécurité rapprochée afin de solliciter des faveurs sexuelles de prostituées et d'enfants mineurs. (...) Le service de sécurité de l'ambassadeur et celui de l'ambassade étaient très au courant de ces comportements."
Démenti total
"Je suis en colère et attristé par les allégations sans fondement faites dans la presse et je trouve dévastateur de voir ainsi souillées les quatre années durant lesquelles j'ai servi fièrement en Belgique", écrit dans un courrier électronique transmis par le département d'Etat l'ambassadeur Howard Gutman. "Je vis dans un magnifique parc à Bruxelles que l'on doit traverser pour se rendre à plusieurs endroits (de la ville) et je n'ai jamais eu de comportement indécent", se défend le diplomate.
Trafic de drogue à Bagdad?
Le document s'attarde également sur un "réseau clandestin de trafic de drogue" autour de l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad consistant à fournir des produits stupéfiants à des employés contractuels travaillant sur place pour la sûreté diplomatique.
Enquête sur… des accusations sans preuve?
La porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki a assuré que les cas mis au jour faisaient l'objet d'une "enquête minutieuse", tout en pointant des "accusations sans preuve". La sûreté diplomatique est le corps d'élite du ministère, protégeant le secrétaire d'Etat et les 70.000 employés du premier réseau diplomatique mondial à Washington et dans 275 postes.
Source: http://www.rtl.be/info/belgique/faitsdivers/1009495/bruxelles-au-coeur-d-un-scandale-sexuel-voire-pedophile-howard-gutman-dement
Libellés :
Elio Di Rupo,
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Pays/territoire :
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